Le Sinange, initialement nommé Daussinange, fut probablement constuit par une famille Daussinange. Sans certitude qu’il s’agit de la même famille, on sait qu’un Daussinange était secrétaire de la reine de Navarre. Quand Henri de Navarre devient roi de France, l’essentiel du personnel de la cour de Navarre dut trouver de nouvelles fonctions ; ce fut le cas de ce Daussinange. Et la partie la plus ancienne de la maison (le Pavillon) date de cette période, le XVIème siècle.
Dans les archives départementales, on trouve la trace des différents habitants, Clair Morizet a écrit l’histoire de la maison que l’on peut lire ici : (lien)
Après les Daussinange, ou Daucinanges, ou Daucynange, au XVIIIème siècle c’est la famille Sageran de La Grange qui en fait l’acquisition, qui transforme son nom pour s’appeler Sageran d’Aussinanges. La grille à l’arrière est marquée de la date 1727, pendant cette période. Puis en 1770 c’est la famille Belloc qui s’installe, et entreprend également des travaux. La façade de la partie « château » date du XVIIIème siècle, et une date est gravé dans la pierre au second étage : 1776. La pierre employée pour les façades, vraisemblablement un calcaire de Lacépède, est la même que celle des façades du château d’Aiguillon, contemporain. Au XIXè siècle, le château figure dans des documents sous le nom de Cynange.
En 1906, c’est Mr Marty qui achète le Sinange, qu’il revendra peu après, en 1909, à Alexandre de Lalobbe, le grand-père de mon grand-père. Celui-ci entreprend à son tour d’importants travaux, voici des photos, avant et après la rénovation d'Alexandre de Lalobbe.
Dans les archives départementales, on trouve la trace des différents habitants, Clair Morizet a écrit l’histoire de la maison que l’on peut lire ici : (lien)
Après les Daussinange, ou Daucinanges, ou Daucynange, au XVIIIème siècle c’est la famille Sageran de La Grange qui en fait l’acquisition, qui transforme son nom pour s’appeler Sageran d’Aussinanges. La grille à l’arrière est marquée de la date 1727, pendant cette période. Puis en 1770 c’est la famille Belloc qui s’installe, et entreprend également des travaux. La façade de la partie « château » date du XVIIIème siècle, et une date est gravé dans la pierre au second étage : 1776. La pierre employée pour les façades, vraisemblablement un calcaire de Lacépède, est la même que celle des façades du château d’Aiguillon, contemporain. Au XIXè siècle, le château figure dans des documents sous le nom de Cynange.
En 1906, c’est Mr Marty qui achète le Sinange, qu’il revendra peu après, en 1909, à Alexandre de Lalobbe, le grand-père de mon grand-père. Celui-ci entreprend à son tour d’importants travaux, voici des photos, avant et après la rénovation d'Alexandre de Lalobbe.
Avant :
Après :
L'électricité arrive au Sinange en 1929. Le téléphone dans les années 60, l'eau de ville après l'arrivée de mon grand-père, Roger Tramond, puisque j’ai le souvenir, enfant, des seaux d’eau remplis au puits.
À la mort de Gabrielle de
Lalobbe, en 1941, le Sinange devient la propriété de sa fille Marcelle Tramond. Elle y loge pendant la
guerre ses enfants et petits-enfants qui cohabitent dans la maison.
Après la mort de Marcelle
Tramond (septembre 1963), son fils Roger Tramond en hérite en 1965 et
s’y installe avec son épouse Solange/Josette en 1965. Il entreprend de nouveaux
travaux.
Roger Tramond décède en
1978, le Sinange passe alors propriété de sa veuve, puis de l’indivision
Tramond (constituée des enfants : Christiane, Philippe, Dominique,
Catherine, Marie-Claude, Isabelle, Didier et Bénédicte, et des enfants de
Brigitte, décédée, Erick et Ludovic). Le 15 décembre 2014, Frédérique, fille de
Christiane Lécrivain, et son époux Christophe Blin rachètent les parts
d’indivision de leurs oncles, tantes et cousins, puis s’y installent avec leur
famille début juillet 2015. Et entament de gros travaux de rénovation ! L'aventure se poursuit...
Merci à mon cousin Clair Morizet pour ses recherches et son historique du Sinange, d'où est extrait ce résumé
Merci à mon cousin Clair Morizet pour ses recherches et son historique du Sinange, d'où est extrait ce résumé
